L’objectif principal de l’étude était de mieux comprendre le rôle futur des centrales hydrauliques dans un système énergétique décarboné. Pour ce faire, il a été jugé opportun d’examiner la stratégie de répartition des actifs hydroélectriques flexibles au sein du modèle de système énergétique de l’UE METIS. Au lieu de s’appuyer sur des courbes guide basées sur des données historiques, le but était d’intégrer une vision prospective, qui refléterait toute la flexibilité proposée par les centrales hydroélectriques et permettrait de modéliser une utilisation plus réaliste de ces unités. Cela implique l’intégration de données statistiques plus fiables sur la production annuelle d’énergie hydraulique et les puissances installées. De plus, il s’est avéré utile de représenter la nature stochastique des apports hydroélectriques pour les actifs au fil de l’eau et les réservoirs. Tout ceci a été réalisé en équipant METIS de profils d’apport en eau variables (données de séries chronologiques) pour 28 années météorologiques historiques, en accord avec la modélisation d’autres sources d’énergies renouvelables (solaire photovoltaïque et éolienne). En poursuivant ces améliorations, il est devenu possible de mettre à jour les courbes de guide des actifs des réservoirs hydroélectriques, en utilisant la programmation stochastique double dynamique (SDDP). Une explication détaillée de l’approche choisie est présentée dans le rapport et complétée par une série de résultats illustratifs, y compris une sensibilité à l’impact du changement climatique.

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